Qui est Annie Gaudin ?
Le parcours d’Annie Gaudin est atypique.
J’ai toujours été un peu artiste. Je suis sensible à l’esthétique et j’aime l’authenticité, mais aussi et surtout j’ai besoin de sincérité et d’aller à l’essentiel. J’ai besoin de créer et de me renouveler. En somme, j’aime apprendre et j’aime vivre.
Je me suis intéressée à l’histoire un peu tard je l’avoue. Quand j’étais jeune, je voulais grandir vite pour tout découvrir et aller de l’avant. Un esprit cartésien m’animait, il me guide encore aujourd’hui. Puis j’ai eu des enfants et avec eux, mon regard sur la vie a évolué. J’ai repris des études. J’ai obtenu un DEUG d’Histoire, puis une Maîtrise des Sciences et Techniques du Patrimoine et ensuite le diplôme de Guide-conférencier. J’ai travaillé pendant vingt ans pour la ville de Cavaillon comme médiateur culturel. A mon arrivée j’ai été saisie par la beauté du mobilier doré de la synagogue et de la cathédrale. En tant que conférencière, je me devais de pouvoir présenter l’histoire de ce mobilier, mais j’ai eu envie d’aller plus loin.
J’ai rencontré des doreurs, posé des questions, commencé à pratiquer. Je suivais pas à pas les restaurations chaque fois que l’occasion s’en présentait. Je posais mille questions, je téléphonais ensuite si je ne comprenais pas le contenu de leur rapport d’intervention … J’ai fait des stages d’initiation à la dorure et bientôt je proposais des ateliers avec le jeune public, puis avec les adultes. Peu à peu j’enrichissais ma pratique et mes connaissances.
Enfin j’ai décidé d’entreprendre une formation diplômante en dorure et j’ai passé le seul diplôme qui dispense une formation technique et pratique, le CAP de doreur-ornemaniste.
Aujourd’hui ma passion est devenue un métier, que j’exerce dans mon atelier de dorure à Saint-Chamas. Merci infiniment à l’atelier d’Alain de Saporta à Saint-Zacharie et aux ateliers Duvieuxbourg et Augier d’Avignon, ainsi qu’ à SIGMA Formation. Grâce à eux, j’ai une place reconnue dans cette profession.